Friday, October 17, 2008
Saturday, October 11, 2008
Thursday, June 5, 2008
Wednesday, June 4, 2008
Déjeuner sur l'herbe
Manet citait.
En citant Manet, il semblait important d'expliciter cet aspect de reprise, ou d'emprunt, du motif pictural, celui de la position corporelle assise avec le coude sur le genou et le point au menton, que l'artiste s'appropriait déjà. Ainsi l'extrait textuel tirée du numéro 63 de la revue Esse, arts et opinions, réfère littéralement à cette idée de citation. Aussi, le choix ici d'un texte portant sur l'esthétique relationnelle, cherche à rappeller d'abord la situation d'interraction des personnages du tableau orignal de Manet, mais vise également à l'expérimentation du propos dont il est question, soit de l'échange social qui advient autour d'une oeuvre dite d'art.
Monday, May 26, 2008
Tout amour est puissant
99, rue Bernard Ouest, Montréal
Présenté par DARE-DARE, centre de diffusion d'art multidisciplinaire de Montréal
Nappe de table et motif de fruits comme tissus d’habillement immobilier; esthétisme Kitsch, mais aussi relationnel : Tout amour est puissant, d’Andrea Cavagnaro cherche à problématiser la dichotomie entre l’espace public et privé tout en incitant à une réflexion quotidienne sur l’échange et le partage, sur l’excès et la carence.
Échelonné du 5 au 23 mai 2008, l’œuvre a prit forme dans un travail progressif nécessitant de la part de l’artiste une minutie propre aux techniques du design vestimentaire. Dans un processus nécessitant des observations, des calculs, des consultations avec le Service de préventions des incendies ainsi que des ajustements aux intempéries, l’intervention en est venue à terme après avoir recouvert la façade de
Autodidacte et formée par un passage à l’université de Buenos Aires en design industriel, Cavagnaro a travaillé dans l’industrie de la mode et du cinéma. Elle s’est d’ailleurs approprié les instruments, matériaux et procédés propres à ces disciplines pour mettre en œuvre dans des villes d’Amérique du sud des interventions publiques utilisant divers tissus et textiles. En 2002, appelée par l’assemblé du quartier Palermo de Buenos Aires, elle a sortie sa pratique du contexte de galerie afin de redéfinir l’environnement social de l’après crise socio-économique en Argentine. L’esthétisme et les matériaux adoptés cherchent, depuis lors, à déstabiliser, voire détourner, l’imagerie urbaine du quotidien. Cavagnaro affirme que l’image est la clé à la subjectivité des individus et qu’en modifiant les habitudes visuelles, les réactions s’avèrent multiples et spontanées. Ses œuvres font appels à l’intimité de quiconque les aborde, tout en problématisant les questions d’ordre social et politique.
À propos de l’art public, l’artiste soutient l’idée où il s’agit d’un art qui pose un paradigme différent, une approche divergente du concept d’exposition tout en proposant une relation distincte entre les créateurs et la communauté. Décidément, si l’on retient les mots de Nicolas Bourriaud, « l’art est un état de rencontre [1]». Ainsi, lorsque Cavagnaro réalise Tout amour est puissant, en collaboration avec
En abordant la réflexion sur le contexte, on notera alors l’énergie positive que l’on retrouve au sein de l’organisme. La relation générée par l’amour de son prochain relie les intervenants bénévoles aux différents citoyens qui font appel à leurs services et se reflète dans l’amour du partage et de l’échange. Tel un potlatch chez les Premières nations, l’environnement direct de
En somme, l’œuvre de Cavagnaro s’inscrit surtout dans un rapport quotidien avec les passants, ce qui rappelle aussi les mots de Marie Fraser où «être mobile instituerait donc aujourd’hui un autre rapport aux territoires de l’art, jouant subtilement à déplacer les frontières entre lieu et non-lieu. [2]»
[1] Nicolas Bourriaud, Esthétique relationnelle, Dijon, Presses du réel, coll. Document sur l’art, 2001, p.18.
[2] Marie Fraser, « Des lieux aux non-lieux – de la mobilité à l’immobilité », Lieux et non-lieux de l’art actuel, Montréal, Éditions Esse, 2005, p. 167.
création d'Andréa Cavagnaro
Du 5 au 23 mai 2008
Vernissage à la Mission communautaire du Mile-End
Vendredi 23 mai de 16h à 20h
Démontage
Jeudi 30 juin 2008
Présenté par DARE-DARE dans le cadre de dis/location: projet d'articulation urbaine
Renseignements
www.dare-dare.org
andreacavagnaro.blogspot.com
Thursday, May 22, 2008
Monday, May 12, 2008
"In situ" de L'atelier de l'artiste
3 mai 1986 - 3 mai 2008
Une pièce vide, presque white cube, amménagée au gré de l'espace et des oeuvres.
Si Courbet s'immisce à sa peinture et à son environnement,
ici l'environnement s'immisce à son envrionnement, puis à l'artiste.
Oeuvre à caractère subjectif, mais qui cherche à interpeller le public.
Lieu de happening et de performances, la musique du bruit, le regard présent.
L'Atelier de l'Artiste
Samedi le 3 mai 2008, Laval, Qc, résidence personelle
Détails du lieu
Monday, March 24, 2008
Sculpture, style architexture
...l'objet est signalé
Vernis Sage au ras du 5", rue Ste-Catherine, le National, Montréal - durant l'assemblée générale de l'Association Facultaire des Étudiants en Arts de l'UQÀM.
On constatera en effet un certain relief topographique au sein de l'instant d'obersavation, la nomenclature retiendra son souffle.
ou le happening invisible, style - u n d e r g r o u n d -
Saturday, March 22, 2008
Étude
Tuesday, March 18, 2008
Le tangible et l'illusion [ version : subjectif ]
Cette dimension, figurative, évoque le langage plastique d'une toile blanche et incite également à l'illusion d'une forme post-minimaliste. Outre les lignes obliques qui accusent la perspective, le cercle noir au centre de la figure blanche représente un élément important figurant comme "trou" dans la surface. Ce dernier n'a recours qu' à une simple illusion d'optique, complète, créée par la bidimensionnalité. Cette problématique de la troisième dimension picturale peut éventuellement faire référence à notre propre environnement concret. Ce serait par le concept de l'idée que la forme s'inscrit dans l'espace qu'occupe l'objet-artifice vernis et sérieux.
D'une facture ébauchée, les traces blanches qui s'échappent de la forme exposent leur propre matérialitée, liant l'illusion à la réalité. De la scène à la mise en scène.
Tout ce rapport avec l'image devient toutefois dénaturé dans le cadre de l'image cybernétique. Faisant face à une représentation numérique, l'approche de l'objet se transforme, celui-ci étant devenu une image qui devient elle-même une idée*.
Cette idée occupe-t-elle un espace tangible?
Ou ne retroune-t-elle pas d'où elle est né, dans l'imaginaire.
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* Kosuth, "Art After Philosophy" l'art conceptuel, une perspective, catalogue d'exposition, Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 1989, p.236-241
Monday, March 17, 2008
( In situ ) de l'image.
La bidimentionalité est aussi à l'épreuve, revenant un peu en arrière dans le temps, démystifiant un certain art abstrait. En parrallèle, dans une pratique éphémère, en transformation, la mise en marche d'un questionnement sur l'urbanité dans un contexte d'imaginaire, individuel et collectif, s'inscrit dans une optique d'accessibilitée à la pédagogie artistique. Si l'on prend l'exemple de Ciudad - Anomalie de ville, les couleurs primaires servent d'introduction à l'oeil furtif qui, par la suite, s'imbrique à l'image et son contexte.
L'oeuvre est présentement dans une collection privée.
Sunday, March 16, 2008
Structures
Les connections qui peuvent émerger.
Les structures, par exemple en peinture,
problématisant et exposant à l'observateur la matière et la surface,
Mais seront également des lieux,
créés à l'image de constructions contemporaines, dans leur essence,
Dans leur naissance, c'est-à-dire dans la forme du prisme: Rectangulaire, percé par des "yeux" Ou des trous
Qui laissent appercevoir le fond (brut-naturel-fondamental-existenciel) de la toile.
Les constructions qui ponctuent l'imaginaire, Pictural ou réel, exercent non seulement une ambiguïté dimensionnelle,
Mais aussi une présence U R B A I N E sur décor surréel.